Elle a été réalisée en vue d'une couverture à paraître aux éditions Yoran Embanner, de Fouesnant.
L'ouvrage est consacré au combat flamand à travers l'histoire.
Pour symboliser au mieux le sujet, j'ai choisi de représenter un chevalier contemporain de la bataille de Bouvines ( 1214 ) revêtu de sa cotte de mailles et de son tabard, sur lequel figure bien évidemment le Lion des Flandres.
Chevalier flamand. Vinylique. Format raisin. |
Tu as du bien t'amuser sur la cote de mailles ! j'aime bien la matière du fond. Gros boulot !
RépondreSupprimerMerci Michel !
RépondreSupprimerJe l'ai peinte avec de la vinylique. C'est agréable et proche de l'huile. Les matières sont intéressantes.
Amitiés,
Marco
Tout est parfaitement exécuté, la cotte de maille, les plis du tabard , les lanières de cuir l'expression du personnage est très vivante aussi. Belle réalisation. Bravo.PH.
RépondreSupprimerTrès belle illustration !
RépondreSupprimerLe fond abstrait est superbe !
Le petit motif en croix sur le fourreau de l'épée a-t-il une signification ?
RépondreSupprimerOui, les cinq losanges en croix font partie des symboles que l'on retrouve souvent en Flandre sur les pignons de maisons ou les façades d'Eglise avec d'autres motifs géométriques.
RépondreSupprimerLa signification n'est pas clairement établie. Pour certains, il pourrait s'agir d'une origine runique. Mais cette thèse est contestée.
RépondreSupprimerImage violente, dont la précision est aussi acérée que l'épée à demi tirée. L'ensemble du geste est en bel accord avec ce regard. Et le beau fond abstrait, que relèvent deux autres commentateurs, ne nous laisse guère d'échappatoire. Magnifique !
RépondreSupprimerAllons, ces foulons et tisserands, qui nous fera croire qu'une bonne chevauchée chargeante n'en aura pas raison ? Ca, c'était Philippe le Bel et consorts avant Courtrai, qui prévoyait Crécy. Very french ! Mais je dépasse ton illustration d'un bon siècle, la manie de l'Histoire aidant.
RépondreSupprimerVous ignorez probablement que l'emblème originel de la Flandre n'est pas le lion. Celui-ci n'est qu'une évolution de l'animal symbolique ramené des croisades par Boudewijn Ier, décrit comme un simien jaune et noir qui peut faire dix fois le tour de son corps avec sa queue, ce qui n'est pas à la portée de tout le monde.
RépondreSupprimerOn le blasonne ainsi : de sinople au Marsupilami an naturel.
On devine le fan de l'école belge !
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