mardi 12 novembre 2013

Frankenstein

Deux illustrations que je n'avais encore jamais mises en ligne. Elles ont été réalisées pour le livre Créatures fantastiques de Josette Gontier édité chez Hachette-jeunesse dans la collection Explorateur 3D.
Illustration intérieure et couverture.
Acrylique sur contrecollé, demi-raisin.




lundi 11 novembre 2013

Deux couvertures jeunesse

Quelqu'un m'a reparlé ce week-end de l'école qui n'existait pas de Gudule publiée il y a quelques années chez Pocket...
Ca m'a donné l'idée de mettre en ligne sur ce blog  l'illustration de couverture, ainsi que celle de Chlaganoir d' Evelyne Reberg et Guy Jimenes réalisée dans le même temps.
Le format en largeur de l'illustration et l'espace vide à gauche s'expliquent par le fait que la quatrième de couverture était également illustrée, mais en partie recouverte par du texte inséré dans un cartouche.


L'école qui n'existait pas. Acrylique sur toile.


Chlaganoir. Acrylique sur toile.

mercredi 6 novembre 2013

Sujet d'illustration

Ce sujet a été donné aux étudiants de MANAA de Sup de Pub Paris.

Il s'agit de réaliser l'illustration de couverture d'un livre de psychiatrie consacré au test de l'arbre de Koch.
Le test de l'arbre, créé par le psychiatre suisse Charles Koch permet d'établir un diagnostic psychologique complet par le simple dessin d'un arbre.
Forme, rapport entre les différentes parties, inclinaison, placement dans la feuille sont autant d'indications sur la personnalité du patient.

L'illustration, figurative, sera réalisée en noir et blanc, le format imposé étant de 15 x 21.

Voici quelques résultats...

Fabien Vintenon. MANAA 1. Encre


Paul Courtin. MANAA 2. Encre


Justine Merlot. MANAA 1. Encre et pastel.


D'autres suivront !

lundi 4 novembre 2013

Miz Du

Novembre. Mois noir...
La nuit-journée d'Halloween / Samain a marqué le début de la saison sombre.

Ragotte. Fusain et sanguine. Format raisin.

jeudi 31 octobre 2013

Halloween

Pour cette nuit où créatures et esprits seront à l'honneur, une illustration de circonstance...

Le démon de l'ombre. Acrylique, format raisin.

Couverture pour le roman de Dennis Etchison Le démon de l'ombre publié dans la collection présence du fantastique chez Denoël.

samedi 26 octobre 2013

Le Colombier du Manoir

Voici une création récente, plus typographique qu'illustrative.
Il s'agit de l'identité visuelle du Colombier du Manoir, chambres d'hôtes de luxe situées en Normandie.
L'idée du haut de gamme est exprimée par le dessin épuré ainsi que par le choix de la police de caractère, légère et aérée.









samedi 19 octobre 2013

La cour aux étoiles

Couverture de La cour aux étoiles d'Evelyne Brisou-Pellen.
Seconde édition chez Rageot Editeur, collection Cascade 11-13.

A l'origine, le personnage de gauche était un moine, devenu pour les besoins de la couverture un manant ordinaire.


La cour aux étoiles. Acrylique. Format raisin.

vendredi 18 octobre 2013

Hon hunvreoù kaer...

... a vo trec'h d'ar bed !

 "Nos beaux rêves vaincront le monde"

Tout est dans le titre !


Hon hunvreoù kaer. Encres sur Bristol. Format raisin.



dimanche 13 octobre 2013

Automne

La saison claire se termine bientôt...
Voici une image de circonstance !

Ragotte. Fusain sur Ingres d'Arches. Format raisin.

samedi 12 octobre 2013

Dessin aux points

Pour les étudiants qui m'ont demandé un exemple de travail aux points :

Couverture de Arthur de Bretagne, l'espoir breton assassiné de Eric Desbordes aux éditions Yoran Embanner de Fouesnant.



Sceau du Duc Arthur de Bretagne. Stylo tubulaire et acrylique.



mardi 18 juin 2013

Metropolitan Cyclery

Voici un logo réalisé l'année dernière pour Metropolitan Cyclery, une marque de cycles retro située en Louisiane, aux USA.

La fleur de Lys rappelle l'histoire de la Louisiane. Elle figure encore aujourd'hui sur le drapeau de la Nouvelle Orléans.

J'attendais les photos des vélos pour les mettre en ligne.
Les voici !

Un très grand merci à mes amis Jean-Eric Balnoas et Bruno David pour la réflexion que nous avons eue ensemble à propos de cette création !










mardi 28 mai 2013

Chevalier flamand

Voici ma dernière illustration.

Elle a été réalisée en vue d'une couverture à paraître aux éditions Yoran Embanner, de Fouesnant.

L'ouvrage est consacré au combat flamand à travers l'histoire.

Pour symboliser au mieux le sujet, j'ai choisi de représenter un chevalier contemporain de la bataille de Bouvines ( 1214 ) revêtu de sa cotte de mailles et de son tabard, sur lequel figure bien évidemment le Lion des Flandres.



Chevalier flamand. Vinylique. Format raisin.





dimanche 12 mai 2013

Portzmoguer


Voici ma dernière illustration : Hervé de Portzmoguer.

Elle figurera sur la couverture d'un livre consacré au célèbre officier de marine et pirate breton du XVIe siècle à paraître aux éditions Yoran Embanner de Fouesnant.

Hervé de Portzmoguer ou Porzmoguer est passé à la postérité grâce à son dernier combat où il remporte une victoire sur la flotte anglaise à bord du vaisseau la Cordelière.


Abordé par le navire anglais Le Regent, et voyant le combat perdu malgré une lutte acharnée, Portzmoguer décide de se sacrifier en mettant le feu à la réserve de poudre de la Cordelière.
Mille cinq cents marins anglais et bretons périront, dont Hervé de Portzmoguer lui-même, entrainé vers le fond par son armure.

Cet épisode tragique, survenu le  10 Août 1512 en rade de Brest eut un retentissement considérable et marqua les esprits pour longtemps.

Porzmoguer. Acrylique. Demi-raisin.











Portzmoguer. Etape par étape.


Toujours pour les curieux, voici, de façon détaillée, les différentes étapes de la réalisation de l'illustration.

L'épisode le plus marquant de l'histoire d'Hervé de Portzmoguer est sans conteste la fameuse bataille de la pointe de Saint-Matthieu, au cours de laquelle le pirate breton se sacrifiera en faisant exploser son navire, La cordelière.

Il devra donc logiquement figurer sur l'illustration, au même titre que le portrait de Portzmoguer.

Pour cette couverture, la solution retenue est cette fois-ci une image composite faisant se fondre les différents éléments, à la manière d'une affiche de cinéma ( figure 1).

figure 1

Pour le portrait, nous disposons d'un buste ainsi que d'une enluminure d'époque.
Les navires de guerre sont des grands vaisseaux nord-européens de la fin du Moyen- Age, à l'architecture caractéristique.

L'idée sommairement jetée sur le papier (rough) est maintenant affinée avec la contre-épreuve (figure 2). Des mâts et voilures sont placés derrière le personnage pour meubler l'arrière-plan, ainsi que pour faire apparaître le Kroaz-du, emblème national qui flottait sur les navires de la marine bretonne.

Figure 2

La contre-épreuve est terminée, on passe à la mise en couleurs, à l'acrylique. Tous les aplats sont posés. Le fond est préparé avec une couche de bleu-vert pâle, idéal pour recevoir un glacis bleu indigo (figure 3).

Figure 3

Une fois les aplats de base posés, le dégradé du fond (ciel et eau), est réalisé à l'aérographe. Les parties ne devant pas être recouvertes sont masquées par des caches ( figure 4).

Figure 4


Les caches sont retirés sur l'arrière-plan, permettant le travail sur les drapeaux et les voiles (figure5)

Figure 5


Puis un jus bleuté est passé sur l'ensemble de l'arrière-plan, plongeant la scène dans une atmosphère semi-nocturne.
Cette solution permettra aux éléments principaux, visage et explosion, de se détacher nettement sur l'image. Elle est d'ailleurs rendue possible par la réalité historique : la bataille finale s'est déroulée en fin de journée (figure 6)

Figure 6


Le fond est posé. Le travail sur la scène principale peut commencer. Pour avoir une parfaite luminosité, les flammes et leurs reflets dans l'eau seront réalisées au moyen de glacis successifs sur une couche épaisse de blanc acrylisé. La finalisation de l'armure et des vagues progresse également (figure7).

Figure 7

Sur les zones laissées en réserve blanche, donc, des jus successifs sont appliqués pour passer du jaune le plus clair au brun orangé le plus foncé. Une fois le feu et son reflet terminés, les éléments à contre-jour sont finalisés (figure 8).

Figure 8

Dernière étape : le visage. de la même manière que pour le feu, par des glacis superposés à l'aplat de base, puis en revenant en opacité pour réhausser l'ensemble.
L'image est terminée, la signature apporte le point final (figure 9).

Figure 9



vendredi 19 avril 2013

Blasonnement Quatrebœufs Scaërou


Voici un blason que je propose à la famille Quatrebœufs- Scaërou, originaire de Bretagne, de Merdrignac et de Cornouaille, plus exactement, pour les deux noms respectifs.

Quatrebœufs ne pose aucun problème de transcription graphique.
Le nom parle de lui-même.
Quatre bœufs passants pourraient être une solution.
Mais le blason existe déjà, il a été vu et revu !
Des rencontres de bœufs  portant des jougs sont sans doute de meilleur aloi pour représenter l'idée.

Scaërou, de skaër est un patronyme plus mystérieux. Mais il serait , si l'on en croit le dictionnaire des noms bretons d'Albert DESHAYES, une évolution de Kaer : beau.
Comme toujours, quoi de plus simple et de plus efficace qu'un soleil resplendissant pour symboliser la beauté ?

Quant aux couleurs, l'harmonie gueules /argent /or est tout indiquée pour un patronyme originaire du Pays de Saint-Malo


Quatrebœufs-Scaërou :

De gueules au soleil d'or cantonné de quatre rencontres de bœufs d'argent, annelés du même, aux jougs d'or jointés du même portant deux crochets d'argent.





samedi 6 avril 2013

Keltia magazine n° 26

Pour son dernier numéro, l'excellente revue Keltia reproduit en couverture mon illustration des Mabinogion.



La revue est comme toujours bien fournie, comprenant de nombreux articles sur l'histoire et la mythologie, dont une interview particulièrement intéressante de Philippe Jouet sur la religion des Celtes.

jeudi 4 avril 2013

Le Diable en Bretagne.

Voici ma dernière illustration...
Couverture pour Le Diable en Bretagne à paraître chez Yoran Embanner de Fouesnant.

An Diaoul e Breizh. Acrylique. 65 x 50 cm.


La réalisation étape par étape est en ligne dans le post précédent...

Le Diable en Bretagne. Etape par étape.



Pour les curieux, voici, de façon détaillée, les différentes étapes de la réalisation du Diable en Bretagne.

Le livre est une compilation de courts récits mettant en scène le Diable chez les Bretons armoricains, à la manière des Légendes de la Mort.

Il s'agit donc de faire une image qui résume l'ensemble et ne se limite pas à l'anecdote.
Plutôt que représenter un bouc anthropomorphe en situation, image mille fois vue, j'opte pour une scène réaliste : une gargouille posée sur une pierre d'angle. Cette dernière domine un paysage où l'on apercevra une jeune femme recueillie devant une croix moussue nichée au creux d'un arbre.

L'ensemble sera un contre-jour lumineux, au coucher du soleil.

L'idée est jetée rapidement sur le papier.
C'est le rough.
( figure 1)

Figure 1

Le rough a permis de visualiser grosso modo l'idée. Il faut maintenant passer à un crayonné plus abouti.
Le sens de lecture se faisant de gauche à droite, j'inverse les éléments : le Diable apparaît en haut à gauche, la petite scène en bas à droite.
La composition implique plusieurs niveaux : la gargouille est située au premier plan, très près du spectateur, un peu au dessus de l'horizon. La jeune femme recueillie se trouve sur un tertre qui domine des chaumières en contrebas, elles-mêmes situées en hauteur par rapport au niveau de la mer.

Comme toujours, afin d'avoir un bon niveau de réalisme, je fais poser un modèle à la fois pour la gargouille et pour la jeune femme en prière. ( figure 2)

figure 2

Le crayonné est terminé. Je le reporte sur mon support - un contrecollé enduit de gesso -  puis ajoute les détails oubliés sur le crayonné.

Le travail à la peinture peut commencer.

La première étape consiste à poser l'aplat qui servira de base au travail du ciel : un bleu tirant très légèrement sur le vert, pour ne pas utiliser un cyan sortant du tube. ( figure 3)

Figure 3


La scène mettra en opposition deux teintes principales. Celle, jaune-orangée des éléments éclairés par le soleil couchant et celle, complémentaire, donc bleu-violette des objets apparaissant à contre-jour ou dans l'ombre.

Les éléments situés dans l'ombre seront d'abord travaillés comme éclairés par une lumière blanche, puis en dernier recouverts par un jus transparent bleuté.
Cette technique est plus difficile à mettre en œuvre qu'un travail dans le frais mais offre une bien plus grande justesse des couleurs.

Avant de superposer le jus bleuté qui donnera aux parties sombres leur aspect final, donc, je peins les éléments de façon détaillée sans me soucier du contre-jour.  ( figure 4)

Figure 4

La pierre, tout d'abord, en revenant au pinceau sec, avec du gris légèrement brun ( Noir de carbone + blanc titane + sienne naturelle ) sur un aplat noir ( figure 5)

Figure 5


La matière de base de la pierre étant terminée, je poursuis par quelques touches de gris-vert pour entamer le travail des lichens.
Je pose également les aplats des nuages, gris ( noir carbone + blanc titane)
Ces éléments devant être recouverts par un jus final, qui outre le fait d'unifier les couleurs assombrira l'ensemble, il faut donc veiller à bien contraster les valeurs ! ( figure 6 )

Figure 6


Je poursuis le travail sur la pierre au premier plan : Les lichens gris sont finalisés, des lichens de couleur orange, caractéristiques du granit sont ajoutés.
Les aplats de base sont posés sur le paysage en bas à droite. ( figure 7 )

Figure 7


A nouveau, je reviens sur la gargouille.
Après les matières réalisées en frottis, au pinceau sec, je travaille les reliefs par des jus dilués de noir trichrome.
Le noir, réalisé avec un mélange de brun et de violet, ou de brun et d'outremer, se dégrade en tirant soit sur le bleu, soit sur le brun, selon l'effet recherché. ( figure 8 et 9)

Figure 8

Figure 9


Je poursuis maintenant avec le reste du paysage devant figurer à contre-jour.
Les parties qui seront éclairées par le soleil couchant sont laissées pour le moment en réserve ( figure 10 )

Figure 10

A ce stade, j'opère une modification sur les maisons.
L'architecture que j'avais dessinée convenait pour des toits en ardoise, pas pour des chaumières !
( figure 11)

Figure 11

Le paysage dans l'ombre n'attend plus que son jus bleuté final... Je peux maintenant revenir aux nuages, à l'aérographe.
Toujours un noir trichrome, légèrement violet, est passé sur l'aplat gris.
L'aérographe permet des dégradés plus fins que le pinceau.
(figure 12)

Figure 12

Puis les lumières sur les nuages, en jus, avec du blanc titane (figure 13)

Figure 13


Le bleu final pour les parties ombrées peut être appliqué...
Sa composition est de 9/10 de bleu cobalt et 1/10 de violet.
Je l'applique en couches superposées, très diluées, à l'aérographe, pour avoir une couleur parfaitement uniforme et transparente. (figure 14)

Figure 14

Après l'ombre, la lumière...
Plusieurs passages à l'aéro, avec des couleurs transparentes appliqués sur le blanc.
Jaune d'or d'abord, puis jaune orangé.
Le ciel supérieur est également finalisé : un jus bleu légèrement atténué par du vert émeraude est dégradé sur l'aplat de base.
Les proportions du bleu sont 8/10 de cobalt, 1/10 de violet et 1/10 de vert émeraude.
(figure 15)

Figure 15

La lumière éclaire la pierre...
Pinceau sec sur l'aplat gris-violet sombre.
(figure 16)

Figure 16

Puis l'herbe et les halos autour des nuages...
(figure 17)

Figure 17

Avant-dernière étape : les lumières orangées sont posées sur les rochers, les faîtières des chaumières, les arbres et buissons au second plan.
Lorsque le mélange orangé ( jaune d'or + jaune cadnium orangé ) est posé en transparence sur le noir, la première couche apparaît vert jaunâtre. Les couches suivantes évoluent vers le jaune orangé final.
(figure 18)

Figure 18




Dernière étape :
Les lumières oranges sur les branches, les vagues, la femme, les racines sont posées. La végétation au premier plan est renforcée, les contrastes sur les vagues également.

La signature marque le point final..pour le moment. Une illustration n'est jamais terminée, on peut y revenir à tout moment.
(figure 19)

Figure 19

Et en voici la preuve !
La gargouille paraissant trop peu lisible, je décide de forcer les lumières.
Sa silhouette se détache maintenant beaucoup plus, ce qui est le but initial.
( figure 20)


Figure 20