En réponse à Monsieur Mahé, de Dinan, voici les armes du pays de Saint-Malo, différentes de celles de la ville.
Elles se fondent sur les armoiries des principaux fiefs composant l'évêché.
Blason du Pays de Saint-Malo de Gueules au loup d'or, d'après les sources anciennes.
Pays de Saint-Malo, écartelé des principaux fiefs.
Merci pour votre réponse sur les armes du Pays de Saint-Malo ou Bro Sant-Malou, bien que je ne m'explique pas leur composition (je tâcherai de me procurer le livre que vous m'indiquez à mon retour). J'apprécie beaucoup la ligne claire de vos dessins, qui fait ressortir le contenu sans effets spéciaux "hors-sujet", tandis que des effets forcés l'appauvriraient. C'est plus dense, plus parlant.
Merci pour vos encouragements. Travailler au trait est difficile, car cela requiert de ne retenir que l'essentiel. Concernant le Pays de Saint-Malo ou Bro Sant-Malou (ou ancien évêché de Saint-Malo) en Bretagne, la herse est celle de la ville chef, Saint-Malo. D'autres communes de cette vaste région portent également le nom de saint Malo : Saint-Malo-de-Beignon, Saint-Malo-des-Trois-Fontaines, Saint-Malo-de-Phily, ainsi qu'une paroisse Saint-Malo de Dinan, ce qui justifie l'appellation de 'Pays de Malo' ou 'Bro-Malou' (ou Bro vMalou). La tour représente les grands fiefs qui s'y trouvent (Monfort, Gaël, Saint-Méen, Montauban). Avec les mouchetures d'hermine, les couleurs rouge ('gueules') et blanc dominent largement l'héraldique locale. Les quatre quartiers représentent les quatre anciens pays d'Alet, Poudouvre, Bécherel et Porhoët qui ont été inclus dans le diocèse, selon les meilleurs historiens, et on formé trois circonscriptions : le 'Territoire d'Alet' et deux archidiaconés, dits 'de Poudouvre' et 'de Porhoët', ce qui justifie les trois mouchetures. La cohérence de ces armoiries du Pays historique de Saint-Malo est donc très forte.
Effectivement, un château serait tout à fait justifié. Le choix d'une tour dans ce cas précis est dû à une nécessité purement graphique, la forme "anglaise" , adoptée ici, qui restreint le bas de l'écu se prêtant plus à un meuble en hauteur. Mais la signification est la même.
L'hermine au naturel avec son écharpe est un symbole purement ducal, et c'est en tant que tel qu'elle figure sur le collier de l'Ordre de l'Hermine. Placé sur la herse , elle indique l'autorité ducale sur cette place forte. La herse signale seulement le siège épiscopal a minima. ( Si le siège était resté à Corseul, on aurait employé un motif rappelant les armes de cette ville ). Pour le diocèse entier, la solution est différente : les mouchetures d'hermine sont présentes sur les armes de presque tous les grands fiefs. la herse est une référence au Saint-patron ( au moins indirecte ) tandis que l'hermine rappelle un pouvoir foncier, une réalité territoriale. J'ajoute que l'écartelé figure sur les armes de Combourg, c'est donc une partition qui correspond à la région. De plus, le château et l'hermine figuraient sur les armes de la vicomté de Porhoët.
Il ne vous aura certainement pas échappé qu'on a proposé beaucoup de drapeaux pour le pays de Saint-Malo ( avec du vert pour le Porhoët , croix noire, etc.. en général peu esthétiques ) Le drapeau bleu-blanc-rouge de la ville ne peut bien sûr pas être généralisé à tout l'évêché. Il est d'ailleurs très récent : à l'origine c'était une croix noire sur fond rouge. Il est donc très utile de distinguer : 1) Saint-Malo intra-muros 2) le Paou-Aled ( clos Poulét ) 3) Tout le diocèse qu'on n'a pas besoin d'appeler Pays de Saint-Malo, mais simplement Pays de Malo, Bro vMalou ( renseignement pris dans Atlas des Pays de Bretagne, de Jouet et Delorme et dans A de Courson, introduction à son ed. du cartulaire de Redon )
Non, je ne le savais pas. Merci pour ces précisions !
Pour ce qui est de l'hermine du blason de la ville de Saint-Malo, plutôt qu'hermine "au naturel", le terme d'hermine passante est plus exact. Il existe en effet en héraldique des fourrures au naturel, comme l'hermine et le vair. L'hermine au naturel est une moucheture noire sur fond blanc, différente de la moucheture d'hermine héraldique traditionnelle, que l'on peut voir par exemple sur le blason de Bregenz ( Autriche ).
En réponse à Monsieur Rouault, je propose, à côté de la première version, le blason du Pays de Saint-Malo dans sa présentation " écu de forme moderne". Un château remplace la tour.
Mais alors, d'où sort le blason qu'on nous impose sur Wikipédia pour le Pays de Saint-Malo, ou évêché de Saint-Malo (Bro Sant-Malou) ? Une espèce de loup debout ?
Je ne connais pas ce blason...Etes-vous sûr qu'il s'agisse d'un loup ? N'est-ce pas plutôt un dogue ? Le blason ancien de la ville de Saint-Malo était : " D'argent à un dogue de gueules". Si mes souvenirs sont bons, c'est aussi le blason du cercle celtique " Quic en groigne". Mais encore une fois, on ne confond pas le blason d'une ville, fût-elle la "capitale" avec celui d'un pays !
Pas mal du tout ce blason du Pays de Saint-Malo ! Ca rend effectivement bien l'idée, avec le herse et le château de Dinan. Personnellement, j'aurais peut-être laissé l'hermine et son collier sur le premier quartier, question de tradition !
Votre création d'un blason du pays ou bro de Saint-Malo est bien pensée. Mais pouvez-vous prendre en compte les travaux récents de Martine Fabre qui a retrouvé les armoiries bretonne du diocèse de Saint-Malo et a publié les résulats de ses recherches sur l'emblématique de la Bretagne dans un livre récent et des articles ? Malheureusement, trop peu d'écho a été donné à cette découverte. un autre chercheur, dont le nom m'échappe, est arrivé aux mêmes résultats : le blason du pays ou de la Bro de Saint-Malo (Bro vMalou ou Malou comme on dit aussi je crois), est bien "de gueules (rouge) au loup rampant (= debout) d'or". Cela me plaît beaucoup parce que renvoyant à la fois à la vie de saint Malo (patron de la ville de ma famille paternelle) et à la forêt, qui constituait la bonne moitié du Pays de Malo, le Porhoët. Qu'en pensez-vous ?
H. L., né à Saint-Malo, maintenant à La Gouesnière.
Merci pour ces précisions ! Comme je l'ai dit plus haut à Monsieur X. Rouault, malheureusement, je ne connaissais pas ce blason ! Pouvez-vous me donner toutes les références ? Je vais le dessiner et le mettre à la suite !
Martine Fabre, Bulletin de la Société Archéologique du Finistère, N° 132 (2003), pages 165-180 ; et son livre 'Héraldique Médiévale de Bretagne', que je n'ai pas encore.
mac = fils / loup ( leu / lykos = lumière)(Lykos désigne le loup en grec). En suivant cette piste on comprendra mieux les armes de cette ville
Le loup était un symbole pour les Celtes. Lug, dieu suprême de la mythologie celtique, est représenté accompagné de deux loups8, ce qui s’explique probablement par la ressemblance indo-européenne entre *leuks « lumière », qui est peut-être la base du nom de Lug, et *lukwos (ou *wlkwos) qui signifie « loup ». Dans la tradition celtique bretonne Bleiz (« loup » en breton moderne, bleid en ancien breton) est un des derniers grands druides, il est l'instructeur de Merlin l'Enchanteur, futur guide spirituel du roi Arthur. Il vivait comme un ermite dans la forêt avec les animaux qu'il soignait entouré de loups. Le loup étant un des animaux attributs du Dieu Belen son protecteur. Bleiz10 était de ce fait considéré et surnommé « l'homme-loup ».
Le loup était le symbole des guerriers gaulois[réf. nécessaire], certains soldats gaulois allaient même jusqu’à recouvrir leur casque d’une tête de loup après avoir mangé leur cœur en rituel11. Cela dans le but de s'attribuer les qualités du loup. Le chien a peu à peu remplacé ce dernier dans le culte celtique, y ajoutant quelques attributs. wikipédia
Magnifique blason de la Bro-Malou ou Bro-vMalou, la Bro deMalo, ancioen diocèse de Saint-Malo qui comprenait les pays d'Alet (Paou-Aled), de Poudouvre-Dinan et P.-Corseul (Paoudour-Dinan, P.-Corsol), de Bécherel (Begerel), et de Porhoët avec ses quatre quartiers (Bênion, Lohieg, Lannouez, Monforzh),
Armoiries du pays de Malo, Bro de Malo, d'autant plus justifié que s'y trouvent aussi Saint-Malo-des-Trois-Fontaines, Saint-Malo-de-Phily et le quartier de Saint-Malo-de-Dinan. De plus, le loup est aussi l'animal forestier du Porhoët, tout l'intérieur de la grande Bro de Saint-Malo. Aussi bien que le "loup de mer" malouin !
Il a peut-être son origine dans les armoiries des maisons de Bréhan et Porhoët. Celles-ci nous renvoient elles-mêmes à la Britannia : le dragon de gueules en est l’un des premiers symboles (cf Pays de Galles), et un autre d’or figure la monarchie britonnique. Mais aux origines mythologiques vient se superposer le loup de saint Malo, qui apparaît dans le récit qu’en fait Albert Le Grand1: « Un autre événement marquant fut lorsqu’un paysan humble et dévoué, malgré sa pauvreté, offrit à Saint Malo un jeune ânon pour le service de sa maison. Le saint remercia le paysan pour sa bonne volonté, plutôt que pour le présent matériel. Cependant, le loup dévora l’ânon, ce qui suscita la colère du paysan. Informé de la situation, Saint Malo se rendit dans la forêt voisine, fit couper un gros tas de bois et appela le loup responsable. Ce dernier se présenta et se prosterna devant le saint, implorant son pardon. En plus de cette satisfaction, Saint Malo condamna le loup à servir au même usage que l’âne qu’il avait dévoré. Le loup devint alors domestique et serviable, surpassant même l’âne en utilité. Malgré le fait qu’il partageait la même étable que les autres animaux, il ne leur faisait aucun mal. » (Les Vies des Saints de la Bretagne Armorique -1637)
Merci pour votre réponse sur les armes du Pays de Saint-Malo ou Bro Sant-Malou, bien que je ne m'explique pas leur composition (je tâcherai de me procurer le livre que vous m'indiquez à mon retour).
RépondreSupprimerJ'apprécie beaucoup la ligne claire de vos dessins, qui fait ressortir le contenu sans effets spéciaux "hors-sujet", tandis que des effets forcés l'appauvriraient. C'est plus dense, plus parlant.
J. Mahé
Merci pour vos encouragements.
RépondreSupprimerTravailler au trait est difficile, car cela requiert de ne retenir que l'essentiel.
Concernant le Pays de Saint-Malo ou Bro Sant-Malou (ou ancien évêché de Saint-Malo) en Bretagne, la herse est celle de la ville chef, Saint-Malo. D'autres communes de cette vaste région portent également le nom de saint Malo : Saint-Malo-de-Beignon, Saint-Malo-des-Trois-Fontaines, Saint-Malo-de-Phily, ainsi qu'une paroisse Saint-Malo de Dinan, ce qui justifie l'appellation de 'Pays de Malo' ou 'Bro-Malou' (ou Bro vMalou).
La tour représente les grands fiefs qui s'y trouvent (Monfort, Gaël, Saint-Méen, Montauban). Avec les mouchetures d'hermine, les couleurs rouge ('gueules') et blanc dominent largement l'héraldique locale. Les quatre quartiers représentent les quatre anciens pays d'Alet, Poudouvre, Bécherel et Porhoët qui ont été inclus dans le diocèse, selon les meilleurs historiens, et on formé trois circonscriptions : le 'Territoire d'Alet' et deux archidiaconés, dits 'de Poudouvre' et 'de Porhoët', ce qui justifie les trois mouchetures. La cohérence de ces armoiries du Pays historique de Saint-Malo est donc très forte.
Excellent et pertinent comme d'habitude !
RépondreSupprimersinon : Mr et Mme Sinmaloalanagecépadlatarte ont un fils... comment l'appellent-t-ils ?
Ferdinand...
Très beau blason du Pays de Saint-Malo !
RépondreSupprimerTrès intéressant.
Merci !
Je trouve aussi que c'est une bonne composition. Mais pourquoi une tour et pas un château comme meuble, qui serait justifié, enfin je crois ??
RépondreSupprimerX. Rouault
Effectivement, un château serait tout à fait justifié. Le choix d'une tour dans ce cas précis est dû à une nécessité purement graphique, la forme "anglaise" , adoptée ici, qui restreint le bas de l'écu se prêtant plus à un meuble en hauteur.
RépondreSupprimerMais la signification est la même.
Beau blason du pays de Saint-Malo !
RépondreSupprimerMais pourquoi dans le premier quartier n'y a-t-il que la herse et non l'hermine passante ?
L'hermine au naturel avec son écharpe est un symbole purement ducal, et c'est en tant que tel qu'elle figure sur le collier de l'Ordre de l'Hermine.
RépondreSupprimerPlacé sur la herse , elle indique l'autorité ducale sur cette place forte.
La herse signale seulement le siège épiscopal a minima.
( Si le siège était resté à Corseul, on aurait employé un motif rappelant les armes de cette ville ).
Pour le diocèse entier, la solution est différente : les mouchetures d'hermine sont présentes sur les armes de presque tous les grands fiefs. la herse est une référence au Saint-patron ( au moins indirecte ) tandis que l'hermine rappelle un pouvoir foncier, une réalité territoriale.
J'ajoute que l'écartelé figure sur les armes de Combourg, c'est donc une partition qui correspond à la région. De plus, le château et l'hermine figuraient sur les armes de la vicomté de Porhoët.
Il ne vous aura certainement pas échappé qu'on a proposé beaucoup de drapeaux pour le pays de Saint-Malo ( avec du vert pour le Porhoët , croix noire, etc.. en général peu esthétiques )
Le drapeau bleu-blanc-rouge de la ville ne peut bien sûr pas être généralisé à tout l'évêché. Il est d'ailleurs très récent : à l'origine c'était une croix noire sur fond rouge. Il est donc très utile de distinguer :
1) Saint-Malo intra-muros
2) le Paou-Aled ( clos Poulét )
3) Tout le diocèse qu'on n'a pas besoin d'appeler Pays de Saint-Malo, mais simplement Pays de Malo, Bro vMalou ( renseignement pris dans Atlas des Pays de Bretagne, de Jouet et Delorme et dans A de Courson, introduction à son ed. du cartulaire de Redon )
Non, je ne le savais pas.
RépondreSupprimerMerci pour ces précisions !
Pour ce qui est de l'hermine du blason de la ville de Saint-Malo, plutôt qu'hermine "au naturel", le terme d'hermine passante est plus exact.
Il existe en effet en héraldique des fourrures au naturel, comme l'hermine et le vair.
L'hermine au naturel est une moucheture noire sur fond blanc, différente de la moucheture d'hermine héraldique traditionnelle, que l'on peut voir par exemple sur le blason de Bregenz ( Autriche ).
En réponse à Monsieur Rouault, je propose, à côté de la première version, le blason du Pays de Saint-Malo dans sa présentation " écu de forme moderne".
RépondreSupprimerUn château remplace la tour.
C'est parfait, je l'adopte !
RépondreSupprimerMais alors, d'où sort le blason qu'on nous impose sur Wikipédia pour le Pays de Saint-Malo, ou évêché de Saint-Malo (Bro Sant-Malou) ? Une espèce de loup debout ?
X. Rouault
Je ne connais pas ce blason...Etes-vous sûr qu'il s'agisse d'un loup ? N'est-ce pas plutôt un dogue ? Le blason ancien de la ville de Saint-Malo était : " D'argent à un dogue de gueules".
RépondreSupprimerSi mes souvenirs sont bons, c'est aussi le blason du cercle celtique " Quic en groigne".
Mais encore une fois, on ne confond pas le blason d'une ville, fût-elle la "capitale" avec celui d'un pays !
La deuxième version de ce blason du Pays de Saint-Malo, avec le château de Dinan est meilleure à mon avis que la première avec la tour, quoi que...
RépondreSupprimerJe suis moi aussi du Pays de Saint-Malo ( La Gouesnière )
RépondreSupprimerTrès beau blason qui rend bien l'idée.
Pas mal du tout ce blason du Pays de Saint-Malo !
RépondreSupprimerCa rend effectivement bien l'idée, avec le herse et le château de Dinan. Personnellement, j'aurais peut-être laissé l'hermine et son collier sur le premier quartier, question de tradition !
Votre création d'un blason du pays ou bro de Saint-Malo est bien pensée. Mais pouvez-vous prendre en compte les travaux récents de Martine Fabre qui a retrouvé les armoiries bretonne du diocèse de Saint-Malo et a publié les résulats de ses recherches sur l'emblématique de la Bretagne dans un livre récent et des articles ? Malheureusement, trop peu d'écho a été donné à cette découverte. un autre chercheur, dont le nom m'échappe, est arrivé aux mêmes résultats : le blason du pays ou de la Bro de Saint-Malo (Bro vMalou ou Malou comme on dit aussi je crois), est bien "de gueules (rouge) au loup rampant (= debout) d'or". Cela me plaît beaucoup parce que renvoyant à la fois à la vie de saint Malo (patron de la ville de ma famille paternelle) et à la forêt, qui constituait la bonne moitié du Pays de Malo, le Porhoët. Qu'en pensez-vous ?
RépondreSupprimerH. L., né à Saint-Malo, maintenant à La Gouesnière.
Merci pour ces précisions !
RépondreSupprimerComme je l'ai dit plus haut à Monsieur X. Rouault, malheureusement, je ne connaissais pas ce blason !
Pouvez-vous me donner toutes les références ?
Je vais le dessiner et le mettre à la suite !
Martine Fabre, Bulletin de la Société Archéologique du Finistère, N° 132 (2003), pages 165-180 ; et son livre 'Héraldique Médiévale de Bretagne', que je n'ai pas encore.
RépondreSupprimerCes armoiries sont assurées.
H. L.
Je le veux en drapeau !
RépondreSupprimerArmelle,
à Saint-Méen
Ce serait bien aussi en autocollant pour voitures. Contents de voir qu'on a trouvé le blason du Pays de Saint Malo.
RépondreSupprimerBellair
saint Malo ou saint Maclou est fils de la lumière
RépondreSupprimermac = fils / loup ( leu / lykos = lumière)(Lykos désigne le loup en grec). En suivant cette piste on comprendra mieux les armes de cette ville
Le loup était un symbole pour les Celtes. Lug, dieu suprême de la mythologie celtique, est représenté accompagné de deux loups8, ce qui s’explique probablement par la ressemblance indo-européenne entre *leuks « lumière », qui est peut-être la base du nom de Lug, et *lukwos (ou *wlkwos) qui signifie « loup ». Dans la tradition celtique bretonne Bleiz (« loup » en breton moderne, bleid en ancien breton) est un des derniers grands druides, il est l'instructeur de Merlin l'Enchanteur, futur guide spirituel du roi Arthur. Il vivait comme un ermite dans la forêt avec les animaux qu'il soignait entouré de loups. Le loup étant un des animaux attributs du Dieu Belen son protecteur. Bleiz10 était de ce fait considéré et surnommé « l'homme-loup ».
Le loup était le symbole des guerriers gaulois[réf. nécessaire], certains soldats gaulois allaient même jusqu’à recouvrir leur casque d’une tête de loup après avoir mangé leur cœur en rituel11. Cela dans le but de s'attribuer les qualités du loup. Le chien a peu à peu remplacé ce dernier dans le culte celtique, y ajoutant quelques attributs.
wikipédia
Magnifique blason de la Bro-Malou ou Bro-vMalou, la Bro deMalo, ancioen diocèse de Saint-Malo qui comprenait les pays d'Alet (Paou-Aled), de Poudouvre-Dinan et P.-Corseul (Paoudour-Dinan, P.-Corsol), de Bécherel (Begerel), et de Porhoët avec ses quatre quartiers (Bênion, Lohieg, Lannouez, Monforzh),
RépondreSupprimerArmoiries du pays de Malo, Bro de Malo, d'autant plus justifié que s'y trouvent aussi Saint-Malo-des-Trois-Fontaines, Saint-Malo-de-Phily et le quartier de Saint-Malo-de-Dinan.
RépondreSupprimerDe plus, le loup est aussi l'animal forestier du Porhoët, tout l'intérieur de la grande Bro de Saint-Malo.
Aussi bien que le "loup de mer" malouin !
Bravo "Bro Malou", Vive Ploërmel, Dinan et Beignon !
RépondreSupprimerPays de Malo.
RépondreSupprimerIl est très beau, Malo !
On devrait le mettre partout dans la Bro Malou, ce loup de saint Malo.
RépondreSupprimerC'est le seul légitime pour le pays breton de Malo, la Bro vMalo.
RépondreSupprimerIl a peut-être son origine dans les armoiries des maisons de Bréhan et Porhoët. Celles-ci nous renvoient elles-mêmes à la Britannia : le dragon de gueules en est l’un des premiers symboles (cf Pays de Galles), et un autre d’or figure la monarchie britonnique. Mais aux origines mythologiques vient se superposer le loup de saint Malo, qui apparaît dans le récit qu’en fait Albert Le Grand1: « Un autre événement marquant fut lorsqu’un paysan humble et dévoué, malgré sa pauvreté, offrit à Saint Malo un jeune ânon pour le service de sa maison. Le saint remercia le paysan pour sa bonne volonté, plutôt que pour le présent matériel. Cependant, le loup dévora l’ânon, ce qui suscita la colère du paysan. Informé de la situation, Saint Malo se rendit dans la forêt voisine, fit couper un gros tas de bois et appela le loup responsable. Ce dernier se présenta et se prosterna devant le saint, implorant son pardon. En plus de cette satisfaction, Saint Malo condamna le loup à servir au même usage que l’âne qu’il avait dévoré. Le loup devint alors domestique et serviable, surpassant même l’âne en utilité. Malgré le fait qu’il partageait la même étable que les autres animaux, il ne leur faisait aucun mal. » (Les Vies des Saints de la Bretagne Armorique -1637)
RépondreSupprimer