mercredi 28 décembre 2011

2012 !


Ma dernière illustration de l'année fera office de carte de vœux...
Inspirée d'une plaque décorative du 5e siècle avant l'ère chrétienne, elle figurera sur la première de couverture du dictionnaire de la mythologie celtique de Philippe Jouet à paraître aux éditions Yoran Embanner, de Fouesnant.
Quoi de plus approprié que la puissance du triskell, expression de l'énergie primordiale, pour vous souhaiter à tous, famille, amis, confrères, élèves, une excellente et heureuse année 2012 !

lundi 19 décembre 2011

A la manière de...

Voici ma dernière illustration, à paraître aux éditions Yoran Embanner de Fouesnant.

Il s'agit d'une jaquette pour le livre Les templiers en Bretagne que j'ai traitée dans le style d'un vitrail du XIIIe siècle.

Templier breton. Acrylique, 35 X 35 cm.

A cette occasion, je reviens sur un exercice auquel tout illustrateur est confronté un jour : le travail à la manière de...

Voici donc deux autres images que j'avais réalisées dans cet esprit, il y a quelques années:

Les fourmis de l'Altipiano Illustration pour un roman policier dont l'action, tournant autour des cartels de la drogue, se situe en Amérique centrale. L'idée est de rappeler les fresques murales sudaméricaines, entre autres celles de Diego Rivera.

Les fourmis de l'Altipiano. Acrylique, 24 X 22 cm.

Il arrive parfois que pour un ouvrage l'éditeur n'obtienne pas l'autorisation pour reproduire une œuvre d'art existante. Il faut donc créer une image qui paraisse vraie tout en étant imaginaire !
C'est le cas de cette illustration représentant une Geisha, traitée à la manière des estampes japonaises, pour la collection les racines du savoir chez Gallimard-Jeunesse.

Bonne fin d'année à tous !

Geisha. Acrylique, 20 x 40 cm.

dimanche 20 novembre 2011

Becuma.

Voici ma dernière illustration.
Il s'agit d'une couverture pour un livre à paraître aux éditions Yoran Embanner de Fouesnant sur le cycle d'Ossian et les guerriers d'Irlande.
Plutôt qu'une énième peinture du vieux barde aveugle ou des jeunes guerriers de Finn, j'ai choisi de m'écarter très légèrement du titre pour représenter l'une des légendes évoquées dans l'ouvrage, celle de Conn, roi de la légendaire Tara et de Bécuma, la femme de souci.
Le vieux roi Conn, vainqueur de toutes les batailles, sauf de celle contre la mort qui emporte sa bien-aimée chevauche sur la plage où il rencontrera Becuma, déesse maléfique. Elle l’ensorcellera et fera peser une  malédiction sur l'Irlande.

Becuma. Acrylique, format raisin.

samedi 12 novembre 2011

Ker Is

Ker Is. La légende de Dahud et du Roi Gradlon... Acrylique , format raisin.

mercredi 9 novembre 2011

Proposition de blason pour le patronyme Langlois-Barre



Voici une proposition de blason pour la famille Langlois-Barre, originaire du Pays de Saint-Malo (Bretagne, Pays de Malo).

Le nom Barre a une origine celtique : le mot est resté dans les langues romanes pour désigner une barrière, une porte, un péage médiéval, une barre rocheuse, une barre de gouvernail.
En breton,  barr est une haute branche ou un sommet.
Que ce soit donc en français ou en breton, la transcription graphique couvre un champ très vaste de notions communes.

La pièce honorable héraldique appelée barre , qui va de l'angle senestre du chef à l'angle dextre de la pointe,  est  donc toute indiquée.
Elle est à la fois simple et parfaitement explicite.

Le patronyme Langlois ( " l'Angloué "  l'Anglais ) offre une possibilité de blasonnement. Le symbole héraldique anglais par excellence étant la rose, il paraît logique de faire figurer sur ce blason des roses rouges, dites de Lancaster.
Si l'étymologie désigne une personne orignaire d'Angleterre ou quelqu'un qui a fait le voyage d'Angleterre, pour raisons maritimes notamment, on notera que le nom Langlois s'est vu transposer en breton par une forme homophonique Langleiz, avec le mot kleiz gauche en langue bretonne), la "mer de gauche" étant la Manche, ce qui fait un lien avec l'Angleterre. Heureuse rencontre de sons !

Dans l'héraldique du petit "Pays malouin" (le Pays d'Alet, le "Clos-Poulèt" ou Paou-Aled, à ne pas confondre avec le grand Pays de Malo), le blason du fief de Châteuneuf (en breton Kastell-Naoz) porte en chef trois quintefeuilles, motif proche de la rose. Ce qui renforce le pertinence du blason.
Petite digression : le neuf de Châteauneuf est en réalité neu qui signifie "cours d'eau côtier", "courant sous-marin".

Deux éléments personnalisants figurent sur l'écu . Ils rappellent les noms et métiers des aïeux :
Le blé, pour l'ascendance paysanne et le patronyme Deschamps, ainsi qu'un fer à cheval, pour la profession de maréchal ferrant et le nom Guivarc'h dont l'étymologie est : qui est fier d'avoir un cheval.

D'où pour les Langlois-Barre :
 
 

De gueules, à une barre d'argent chargée de trois roses de gueules, feuillées de sinople et boutonnées d'argent, accompagnée en chef d'un fer à cheval d'or sommé de trois épis de blé du même posés en éventail .






lundi 7 novembre 2011

Idée de blason pour Samadet.

Imaginée par mon ami  P. Jouet Momas , voici une idée de blason pour la commune de Samadet ( Samadèth  en langue gasconne ) située dans le département des Landes ( Gascogne ).
Elle s'inspire de motifs empruntés aux célèbres faïences locales.

Samadeth :
D'argent à une rose pourpre feuillée de sinople et boutonnée d'or, à une bordure componée de quatorze pièces, d'argent et de gueules, chaque pièce d'argent chargée d'un tourteau d'azur.

Blason de Samadet.

samedi 5 novembre 2011

crok'livres

La bibliothèque municipale de Fresnes lance pour la 5e année consécutive le prix Crok'livres, destiné aux jeunes lecteurs...
Voici l'image que j'avais créée pour l'occasion, et qui est toujours utilisée pour cet événement...
Bientôt, ici, plus d'infos sur l'édition 2011.

Crok'livres. Acrylique. Format raisin.

lundi 24 octobre 2011

Blasonnement du patronyme Soutif.

Voici un blason que je propose à mon confrère Jean Soutif, illustrateur normand, dont les ancêtres étaient compagnons du tour de France en teinturerie.

Le patronyme Soutif, fréquent en Normandie, est dérivé du latin subtilis, qui signifie adroit, subtil, avisé.
L'animal traditionnel pour exprimer cette idée est bien sûr le renard, personnage habile et rusé !

La façon de représenter la teinturerie est aussi toute désignée. La fleur de guède, ou pastel des teinturiers en est le signe.
Comme au Moyen-âge les teinturiers étaient appelés ongles bleus, du fait de la teinture, le renard représenté sur ce blason est donc armé d'azur.

Les deux fleurs de guède sont posées sur un mantel d'azur qui rappelle le vêtement teint...

Soutif :
D'argent à un renard ravissant de gueules, armé d'azur, au ventre et à l'extrémité de la queue d'argent, mantelé d'azur chargé de deux fleurs de guède d'or.



samedi 22 octobre 2011

Vente aux enchères d'originaux d'illustration.


Le 20 novembre 2011 :
3 rue Rossini, 75 009 Paris.

Lots visibles le 18 novembre de 11 h à 18 heures.

Trois de mes originaux seront mis en vente :
- Chrysalide
- Bisviken ne cousquaff
- Eathwind





jeudi 20 octobre 2011

Drapeau du Pays de Saint-Malo

Voici une proposition de drapeau pour le Pays de Saint-Malo.
Des sources anciennes font état d'un blason du Pays de Saint-Malo  de gueules au loup rampant d'or.
Pris comme emblème par les prélats au Moyen-Age, il fait référence à un épisode de la vie de Saint-Malo. Il évoque aussi les régions forestières, ce qui est particulièrement judicieux pour le pays de Saint-Malo, dont une moitié est formée par la plus grande partie du Porhoët, le pays d'outre-forêt.
Voir : Martine Fabre, Bulletin de la Société Archéologique du Finistère, N° 132 (2003), pages 165-180  et son livre Héraldique Médiévale de Bretagne.
Reprendre ce blason pour en faire une bannière armoriée aurait pour avantage de proposer un symbole unitaire - le loup - comme il existe déjà le lion du Léon ou le bélier de Cornouaille...



samedi 15 octobre 2011

Blasonnement du patronyme Jutel / Judicaël.

Voici un blason que je propose à Monsieur Jutel, originaire de Haute-Bretagne.
Fréquent en Bretagne et dans l'Ouest, le Patronyme Jutel est une déformation de Judicaël.

Pour traduire ce nom en images, il faut donc se référer à la légende du Roi Judicaël,  personnage mythique de l'histoire bretonne.

Deux faits marquants à retenir :

La traversée de  l'eau de la ténèbre hivernale.
Par une nuit hivernale, Judicaël, à la tête de ses troupes, est amené à traverser une rivière glacée. Au bord de celle-ci, se trouve un lépreux qui demande qu'on l'amène sur l'autre rive.
Alors que les soldats l'ignorent, le roi, lui, le prend délicatement en croupe et lui fait traverser la rivière.
Arrivé de l'autre côté, le lépreux est transfiguré et c'est le Christ qui apparaît.

Cette légende est à rapprocher de celle de Saint-Christophe ou Saint-Julien l'hospitalier, ainsi qu'aux mythes irlandais.
Elle renvoie aux rois passeurs, vainqueurs des ténèbres, au symbolisme de l'année, à la fois vie et mort.

Les chariots de la nuit de Pâques.
La nuit de Pâques, le roi Judicaël est réveillé par des bruits assourdissants.
Ce sont les colons du domaine, qui apportant les redevances , cherchent à passer les uns devant les autres. Les roues de leurs chariots s'entrechoquent et causent un grand vacarme.
Furieux que la paix de la nuit de Pâques soit troublée, Judicaël abolit l'impôt.

Là encore, il s'agit d'une ancienne symbolique liée au rythme des saisons. Les tributs payés la nuit de Pâques étant une transposition des offrandes païennes marquant la fin de la période sombre...

Le blasonnement peut donc s'organiser comme suit :

Pour le fleuve glacé des ténèbres hivernales : une fasce ondée de sable.
Symbolisant la résurrection : un pommier en fleurs.
L'épisode des chariots est représenté quant à lui par deux roues de gueules.


D'argent, à une fasce ondée de sable, accompagnée en chef d'un pommier de sinople fleuri d'argent et boutonné d'or, et en pointe de deux roues de charrette de gueules.

Pour la légende de Judicaël et son explication, lire L'Aurore Celtique de Philippe Jouet aux Editions Yoran Embanner.

vendredi 14 octobre 2011

Blasonnement du patronyme Verdel.

Voici le blason que je propose à Monsieur William Verdel, étudiant à Sup de Pub Paris.
Au Moyen-Age, le mot Verdel désigne tout oiseau vert, un perroquet mais aussi un verdier.
C'est donc ce dernier choix qui s'impose, le verdier étant un oiseau du continent européen...
Une dague, rappelant le prénom William , formé sur la racine Will - la volonté - vient également personnaliser le blason.

D'argent, à un verdier au vol éployé, de sinople, becqué et armé d'or, perché sur une dague d'argent garnie d'or.

mardi 11 octobre 2011

Anjela Duval

Voici ma dernière image, une couverture à paraître aux éditions Yoran Embanner de Fouesnant. Elle représente Anjela Duval, la célèbre poétesse de langue bretonne, chantre de la nature.
Une fois n'est pas coutume, la technique utilisée est très libre et rapide : Empâtements de gesso, glacis à l'acrylique, mine grasse, crayons de couleurs... le but étant de rechercher un effet dynamique et aussi de sortir de temps en temps de l'illustration "léchée" !

Anjela Duval. Technique mixte. Demi-raisin.

mercredi 7 septembre 2011

Du texte à l'image...

Ma dernière illustration pour Rageot éditeur  - la couverture du roman de Christian Grenier : Hacker à bord -  me fournit l'occasion de mettre en ligne les différentes étapes de la réalisation d'une illustration, depuis la réception du manuscrit jusqu'à la livraison de l'original à l'éditeur...

Lecture du manuscrit.

Je reçois le manuscrit.
Il s'agit de la suite des aventures de Logicielle.
Le thème de cet épisode est le suivant : un meurtre est commis à bord d'un bateau de croisière par des Hackers dont l'objectif est la prise de contrôle d'internet, et donc du monde...



A ce stade, le titre n'est pas encore défini...

Le rough.

La série Logicielle est publiée dans la collection Heures noires.
Les contraintes de la maquette imposent un fond noir, avec une image détourée. Un filet et un bandeau rouges encadrent l'illustration :


Une fois pris en compte les impératifs graphiques, il reste à rendre l'idée-force.
Je propose donc le crayonné suivant :


La pyramide surmontée de l’œil d'Horus exprime l'idée de domination mondiale. Sur chaque face, en hologramme, une scène-clef de l'épisode est représentée.
L'oeil est figuré par une web-cam.
Des élements électroniques y sont reliés.

Cette idée n'est pas retenue par l'éditeur.
L'aspect policier du livre - la collection heures noires est une collection policière -  s'efface au profit de l'aspect science-fiction.
Il faut donc explorer d'autres pistes...

Deux nouvelles idées sont proposées :




La première dévoile trop le contenu du livre, l'autre manque d'impact...

Une quatrième proposition est formulée :





L'idée est simple : Le bateau de croisière au clair de lune, sur une mer calme. Le symbole des hackers, la tête de mort des pirates,  apparaît surplombant la scène. A la gauche du crâne, des circuits imprimés.

C'est ce crayonné qui retient l'attention de l'éditeur.
On peut donc passer à l'étape suivante : la réalisation.

Réalisation de l'image.

Sur une feuille de calque, je commence par mettre en place les éléments : le bateau, la lune, le crâne, les composants électroniques.
C'est un équilibre à trouver :


La composition paraît satisfaisante.
Je reporte mon calque sur un contrecollé simple face, agrafé sur une planche de bois et préalablement enduit de gesso :

 
Le travail à la peinture peut commencer.
J'utilise des acryliques et acrylo-vinyliques.

Tout d'abord, placer le noir, pour ne pas faire d'erreur de luminosité :


Puis, les aplats de base :




 
 Après les aplats, les matières, au pinceau sec en frottis sur les parties claires des os,  ou en glacis pour les parties sombres sur la mer :




Le travail des matières de base se poursuit.  Le crâne et les tibias croisés sont finalisés par des glacis. Les composants électroniques sont indiqués de façon plus précise :




L'aérographe entre maintenant en action. Il s'agit de donner la tonalité générale de l'image, de marquer les ombres et les lumières. Le crâne est également recouvert par un glacis bleu outremer, pour le faire apparaître dans l'ombre :



Le travail final s'amorce.
Les lumières sont rajoutées sur les composants électroniques, ainsi que sur les vagues.
La lune, le bateau et leurs reflets respectifs sont gardés pour la fin :



Le travail est terminé, comme l'atteste la signature, point final de l'illustration !





vendredi 26 août 2011

Blasonnement du patronyme Turlan.

Voici le blason que je propose à Monsieur Gilles Turlan, libraire à Vannes.

Le patronyme Turlan, porté en Occitanie et plus particulièrement dans le Rouergue est formé à partir de la racine turl- qui signifie petite corne. Il désigne ainsi par extension un cor, une cornemuse, ou un joueur de cornemuse.

Les ancêtres maternels du demandeur, originaires de Ploërmel, en Bretagne,  se nomment Malaboeuf.
Ce patronyme, courant dans le pays vannetais est d'origine germanique. Il est formé des racines mal-
( réunion) et bod ( messager ).

Le cor de chasse, qui est un meuble héraldique, semble donc tout indiqué.
Il constitue des armes parlantes pour le nom de personne Turlan, et correspond également à Malaboeuf, puisque le cor est un attribut traditionnel du messager.

Pour ce qui est des couleurs et de la partition du blason, il est possible de s'inspirer des armes de Saint-Côme, en Rouergue, village natal des ancêtres de Monsieur Turlan .

Tranché d'or et de gueules, à un cor brochant de l'un en l'autre.

jeudi 25 août 2011

The Hollowing.

Voici une de mes plus vieilles illustrations : la couverture de the Hollowing de Robert Holdstock éditée en langue française par Denoël.
C'est la Cathédrale de Dol de Bretagne qui est représentée en arrière-plan, envahie de végétation pour les besoins de l'image.


The hollowing. Acrylique, 26 x 47 cm.


mardi 23 août 2011

Blason du pays de Saint-Malo / Bro Sant-Malou

En réponse à Monsieur Mahé, de Dinan, voici les armes du pays de Saint-Malo, différentes de celles de la ville.
Elles se fondent sur les armoiries des principaux fiefs composant l'évêché.

Blason du Pays de Saint-Malo de Gueules au loup d'or, d'après les sources anciennes.

Pays de Saint-Malo, écartelé des principaux fiefs.

jeudi 21 juillet 2011

L'Alsace demain.

Voici l'illustration de la couverture de  l'Alsace demain , plaidoyer pour un statut d'autonomie à paraître aux éditions Yoran Embanner de Fouesnant.
S'agissant d'un essai  politique et non d'une fiction , la plus grande simplicité a été recherchée : les éléments figurant en deux dimensions, au trait et en aplats.
Ce sont le Rot un wiss , drapeau alsacien, qui apparaît sur fond de carte d'Europe simplifiée et le Landtag, parlement d'Alsace.

dimanche 3 juillet 2011

Réédition.

Les précédents tirages de la carte postale Ar roue Arzhur étant épuisés, les éditions Ogham procèdent à sa réédition...

Le roi Arthur n'est pas mort... La Bretagne n'est pas morte...

A commander chez l'éditeur .

Original : Acrylique sur contrecollé enduit. Demi-raisin. Collection particulière.

vendredi 1 juillet 2011

Histoire de Wallonie 2.


L'Histoire de Wallonie est un ouvrage à paraître aux éditions Yoran Embanner.

Il propose une vision novatrice de l'histoire wallonne.

Ma première proposition, jugée trop classique, n'a pas été retenue par les auteurs.
En effet, la figure du mineur et celle du guerrier médiéval sont généralement retenues par l'histoire officielle, avec laquelle le livre entre en rupture.

Les auteurs m'ont donc indiqué les éléments qu'ils souhaitaient voir figurer sur l'image :
Le beffroi de Mons,
Le perron des libertés de Liège,
Le haut-fourneau de Seraing,
Une Bauchelle, paysanne wallonne d'avant la période industrielle,
La Meuse.

L'idée générale doit être paisible, axée sur la nature.

Il est difficile de mettre en scène ces différentes figures dans une seule et même perspective.
L'artifice retenu est donc une superposition d'images sur un décor, à la manière des rideaux de théâtre.

Le blason de la Wallonie figure en haut à gauche, selon les impératifs de la collection.

mercredi 15 juin 2011

Cartes Ogham éditions .

Mon illustration des Mabinogion est encore disponible sous forme de carte postale aux éditions Ogham.
Vous pouvez la commander directement chez l'éditeur.

Petit rappel de la signification de l'image :
Le minéral s'incarne en végétal, le végétal en animal, l'animal en humain et l'humain en divin ( au centre ).

Il s'agit à l'origine d'une illustration pour la couverture des Mabinogion, ou les quatre branches du Mabinogi, contes gallois écrits au Moyen-Age et faisant référence à la tradition celtique de l'Antiquité.


Mabinogion.  Original : Acrylique sur contrecollé enduit, format raisin. Collection particulière.

dimanche 12 juin 2011

Nouveautés Ogham éditions.

Les éditions OGHAM de Heiligenberg éditent sous forme de cartes postales trois de mes illustrations, parmi les plus réussies : La légende de la mort, Dahud et Gwell eo deskiñ mabig bihan...

A commander chez l'éditeur !


samedi 28 mai 2011

Histoire de Wallonie.

Voici ma dernière illustration :

Il s'agit d'un projet pour la couverture du livre Histoire de Wallonie à paraître aux édition Yoran Embanner, de Fouesnant.

Cet ouvrage s'inscrit dans la même collection que l'histoire d'Arménie et l' histoire des duchesses de Bretagne.
Le style graphique est donc au trait, en ligne claire, avec des aplats de couleurs.

J'ai essayé de résumer en une seule image l'histoire de la Wallonie, depuis l'antiquité gallo-romaine jusqu'au XIXe siècle industriel, en passant par le Moyen-Age.

Le personnage médiéval est un milicien liégeois de la bataille de Brustem, qui opposa en 1467  les Wallons révoltés aux troupes impériales de Charles le Téméraire.

Sur le bandeau, de part et d'autre de la devise Walon todi - Wallon toujours - est représentée la fleur de gaillarde, l'un des symbole de la Wallonie, avec le coq hardi.
Le blason d'or au coq de gueules étant prévu par l'éditeur sur la première de couverture, j'ai donc choisi de représenter un coq , mais au naturel, pour ne pas faire double emploi.



Suite : cliquer ICI 



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mardi 17 mai 2011

Blasonnement du patronyme Guinot.

Voici un blason que je propose à mon ami Pierre Guinot, professeur de lettres.

Le blasonnement du patronyme Guinot n'est pas aisé.

Porté en Bourgogne et dans le Lyonnais, ce diminutif d'origine germanique signifie ami, de la racine win.
Or, contrairement à des noms comme Amouroux ou Lami, il est difficile de faire un lien évident avec l'amitié.
Le nom est démotivé.

Autre élément à prendre en compte :  par ses ascendants maternels ainsi que par ses attaches culturelles, le propriétaire a plus de liens avec le Limousin et l'Occitanie qu'avec la Bourgogne.

On peut donc envisager sans problème de chercher la signification ou l'équivalent occitan du nom Guinot,
ainsi que mettre un élément rappelant le nom de la lignée maternelle, en l'occurrence Peyrot.

Guinot rappelle le vocable occitan  Guine, guin, qui signifie cerise.

Quant au nom Peyrot, il se rattache à pierre, pierreux.

Représenter un cerisier posé sur un terrain pierreux semble indiqué pour réunir ces éléments.
Les pierres seront figurées par des besants d'argent.
Il existe en héraldique le meuble caillou, mais celui-ci est moins esthétique que le besant, qui peut lui aussi figurer une pierre ronde...

D'argent, à un cerisier de sinople fruité de gueules posé sur une terrasse de gueules semée de besants d'argent.

samedi 14 mai 2011

Blasonnement du patronyme Raviot.

Voici un blason créé pour Jean-Robert Raviot,  historien, originaire de Bourgogne.

En dialecte bourguignon, le raviot indique la ravenelle, plante de la famille des crucifères.
Le blasonnement est donc tout trouvé !
Le sautoir de gueules rappelle la croix de Bourgogne ,  croix de Saint-André rouge aux branches écotées.

Raviot : " d'argent au sautoir de gueules, chargé de cinq fleurs de ravenelle d'argent boutonnées d'or "

mardi 3 mai 2011

Blason pour Christian Grenier

Voici un blason que je propose à Christian Grenier, écrivain originaire du Bordelais.
Ce ne sont pas des armes parlantes, mais une transcription de l'histoire familiale de leur propriétaire.

Les ancêtres de Christian Grenier exerçaient le commerce du sel.

Le patronyme Grenier fait allusion, dans ce cas précis à un grenier à sel.

Le blasonnement utilise donc les éléments suivants :

- Un gironné d'argent et d'azur, inspiré du blason de la Gironde, pour rappeler l'origine géographique.

- Des triangles d'argent, symbolisant les mulons de sel, ainsi que que des besants d'or, pour indiquer que le précieux produit se transformait en espèces sonnantes et trébuchantes...

Gironné de huit pièces, d'argent et d'azur, les deuxième et sixième pièces chargées de trois mulons de sel, les quatrième et huitième pièces de trois besants d'or.

jeudi 28 avril 2011

Blason pour un photographe...

Voici un blason que je propose à mon ami Patrice Sornin, photographe de profession et dont le patronyme est originaire du Dauphiné...

Le nom Sornin est étymologiquement rattaché à Saturne. Il est une contraction de Saturninus ( Saturnin ).

Le Dieu Saturne, Kronos chez les Grecs,  est le Dieu de l'âge d'or, fils d'Ouranos, le ciel, et de Gaia, la Terre..
Dieu fondateur, civilisateur et impulseur de biens, on lui rend hommage lors des saturnales.
On le confond souvent avec le dieu de l'agriculture, car ses attributs sont la faucille , la vigne, parfois le sablier et la faux.

Le blasonnenement nécessite donc de prendre en compte plusieurs données :
- l 'étymologie du patronyme : La faucille et la vigne, sont choisis pour représenter le Dieu Saturne, donc le patronyme Sornin.
- l'origine géographique : L'azur et l'or, couleurs du Dauphiné seront celles du blason.
- la profession : L'image en négatif rappelle le principe de la photographie...

Coupé d'azur et d'or, au premier à la faucille surmontée d'un cep de vigne, au deuxième, chargé des mêmes, inversés, de l'un en l'autre.

Version alternative , sur les indications de Patrice Sornin. L'image est inversée par rapport au point central, qui symbolise l'objectif :
  Ecartelé en sautoir, au premier d'azur à la faucille d'or posée en fasce, sommée d'une grappe feuillée et tigée du même, au second et troisième de sable, au quatrième d'or à la grappe d'azur, tigée et feuillée, versée, sommée d'une faucille du même, versée, contournée.




mercredi 27 avril 2011

Blasonnement du patronyme Borderie.

Voici une proposition de blason que je fais à mon ami Michel Borderie ,  originaire de Brive-la-Gaillarde, dans le Limousin.

D'après le Larousse de 1906, une borderie était autrefois une ferme dont l'exploitant, le bordier , sorte de métayer, payait le propriétaire avec une partie de sa récolte.
L'étymologie de ce mot renvoie à borde, qui signifie planche, du francique bord. Il est de la même famille que bordure, border.

L'idée à rendre est donc celle d'enclos - de bordure- et de système économique impliquant un paiement en nature.
Les combinaisons de couleurs utilisées sont celles rencontrées fréquemment dans le Limousin, plus particulièrement en Corrèze,  -  voir blason de la Corrèze  - l'or, le gueules et l'azur.


 De gueules, chargé d'une barrière d'or surmontée à dextre d'une gerbe d'or liée d'azur et à senestre de deux mains d'argent, l'une, à dextre, tenant trois épis de blé d'or, et l'autre, à sénestre, ouverte, les recevant, à la bordure d'or.



Autre version , tenant compte des suggestions formulées par les lecteurs :

De gueules, à une barrière d'or accompagnée en chef de deux mains d'argent, celle de dextre tenant trois épis de blé d'or, celle de sénestre ouverte, les recevant , à la bordure d'or.

lundi 25 avril 2011

Blasonnement d'une abstraction.

Voici un blason que j'ai créé pour un particulier dont le nom signifie parfait.

Autant les noms de métiers, d'animaux, d'objets qui composent généralement les noms de famille sont faciles à transcrire graphiquement, autant les noms, rares, qui expriment une idée abstraite sont un casse-tête pour les héraldistes.

Il a donc fallu chercher ce qui pourrait symboliser la perfection.

Une fois éliminés les symboles ésotériques liés aux chiffres neuf ou quatre, qui dans de nombreuses cultures indiquent la plénitude, il restait à chercher parmi les choses simples qui indiquent ce qui est parfait, accompli.
Une ancienne coutume, presque tombée en désuétude en France mais toujours vivante dans le monde anglo-saxon et nordique, consiste, une fois la charpente d'un bâtiment terminée, à accrocher au sommet de celle-ci le bouquet final, pour indiquer que le travail est terminé et qu'il emporte la satisfaction.

C'est cette idée qui a été retenue.

D'azur, à une charpente d'or, faite de son poinçon, de ses arbalétriers et de ses fiches, sommée d'un bouquet  au naturel lié de gueules.
Voici une autre version, légèrement différente, qui tient compte des commentaires reçus...

D'azur, à une charpente d'or, faite de son poinçon, de ses arbalétriers et de ses fiches, clouée de sable,  sommée d'un bouquet  floral de trois quintefeuilles d'argent boutonnées d'or, feuillé de sinople et lié de gueules.