Après des années de recherches et de travail graphique, l'Europe aux mille blasons, va bientôt enfin voir le jour !
Ce livre, dont je suis l'illustrateur et également l'un des co-auteurs – avec Philippe Jouet et Jean de La Huberdière - présente les armes des grandes régions, nations et provinces historiques d'Europe.
Plus de 1500 blasons, 600 illustrations originales et une soixantaine de cartes l'enrichissent.
L'héraldique civique européenne, véritable miroir de l'Histoire, met en scène les mythes fondateurs, les dieux, les héros et figures marquantes des peuples qui composent le vieux continent, depuis l'Extrème-Occident jusqu'aux confins de l'Orient.
Elle offre un voyage dans l'univers fabuleux des animaux chimériques et de la chevalerie, mais aussi dans celui, plus prosaïque, des activités humaines, du travail, de la nature.
Elle est un reflet de la culture européenne dans ses aspects les plus éclatants.
Elle montre également de façon évidente les points communs, l'unité, les particularités propres aux sous-ensembles européens.
Pour prendre un exemple, l'héraldique des pays celtiques - Bretagne et îles britanniques – utilise fréquemment l'hermine, ainsi que certains motifs récurrents. On retrouve souvent les mêmes combinaisons d'émaux. C'est également vrai pour la péninsule italique, hispanique, le monde germanique, scandinave, slave....
En tant qu'illustrateur, j'ai privilégié la simplicité.
Tous les blasons ont été redessinés pour un maximum de lisibilité.
C'est le but premier de l'héraldique.
Au Moyen-Age, un blason est avant tout un bouclier, qui doit être identifié d'un seul coup d'œil dans une bataille...
Dans ce même esprit, j'ai donc également "héraldisé" certains symboles modernes. En effet, quelques collectivités territoriales d'Europe, nouvellement créées ou reformées, se sont dotées d'armoiries malhabiles, voire de« logos » plus proches du style publicitaire que de l'héraldique traditionnelle.
C'est le cas, par exemple, du blason des Marches, en Italie, de celui de la Chukotka, en Russie et des armes de Kinross, en Ecosse.
Quelques exemple de blasons créés à partir de logos ou héraldisés selon les règles traditionnelles. |
La mise en page a été réalisée par mon ami Jean-Eric Balnoas, maquettiste de grand talent, qui a su parfaitement saisir l'esprit du monde des blasons et donner à ce livre une dimension esthétique remarquable.
Un exemple de double-page intérieure. L'ouvrage compte plus de 300 pages. |
La Harpie héraldique. Le livre compte de très nombreuses illustrations ainsi qu'un lexique détaillé. |
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Gros boulot ! Bravo !
RépondreSupprimerMerci Michel !
RépondreSupprimerEnorme travail en effet... On y a passé des mois !
Mais je crois que ça valait le coup.
Très intéressant !
RépondreSupprimerPlus jeune, j'ai beaucoup utilisé le Guide de l'héraldique de Pierre Joubert... mais ce n'était qu'une initiation.
Bravo pour ce gros boulot !
Mon père l'avait dans sa bibliothèque. J'aimais beaucoup ce petit livre, très bien fait et magnifiquement illustré. Joubert était un grand !
RépondreSupprimerIl a l'air carrément magnifique ce livre
RépondreSupprimerOn se sent frustré de ne pas en voir plus
Félicitations Marc
Ouvrage qui m'a l'air d’être remarquable. Voilà un magnifique cadeau à offrir à ses proches ou à soi-même. Tabler sur la lisibilité est un juste retour sur l'esprit de l'héraldisme au service des nobles sur le champ de bataille.
RépondreSupprimerC'est magnifique.
RépondreSupprimerJ'achèterai le livre sûrement.
Bravo pour ce travail de longue haleine dont le résultat doit être aussi passionnant qu'instructif !
RépondreSupprimerUn ouvrage de référence, mes préférés. Ils se lisent comme des romans de notre civilisation, et offrent des voyages transverses, c'est une dérive, c'est si poétique.
Un lien vers l'éditeur ?
Monsieur Mosnier, à la lecture de votre blog on est surpris par la qualité et la diversité de votre talent, peinture , bande dessinée, héraldisme. Félicitations pour ce travail impressionnant et bonne continuation a vous.
RépondreSupprimerMerci à tous pour vos encouragements.
RépondreSupprimerIl n'y a pas de différence fondamentale entre le travail au trait et la peinture.
Dans tous les cas, la simplification plastique est recherchée. Il faut faire ressortir l'essentiel.
Toujours aussi bien
RépondreSupprimerBravo pour votre bel ouvrage !
RépondreSupprimer(c'est si difficile de faire ressortir l'essentiel ;) )
Chère Emilie,
RépondreSupprimerEn pratiquant avec assiduité, on y arrive très vite ;-)
Bon courage à vous, travaillez bien !
Très belle présentation , vivante, à la fois traditionnelle et moderne. Du bon travail
RépondreSupprimerLes blasons des peuples de Russie sont étranges en effet. Celui du centre a quelque chose de fascinant. Que signifie-t-il ?
RépondreSupprimerC'est le blason de la république des Komis. Il reprend un symbole chamanique composé d'un aigle portant en son centre un tigre bondissant, de face, entouré de têtes de serpents.
RépondreSupprimerCommentaire tardif car, même au courant de l'entreprise, ce n'est qu'en découvrant un échantillon qu'on se rend compte vraiment de son côté titanesque. On aime aussi, de nos jours, sentir le temps pris, la précaution, l'amour du lieu, du "lieu dit". Du "nom dit". Le cadre est le même, et à chacun son ancrage, son ralliement dans la bataille de la vie. Art de la fugue plastique ? Heureusement suivent les trois duchesses, tu nous rassures. Bach, lui, y était resté…
RépondreSupprimerAmitié.
L'étendue des arts graphiques est vaste et chaque domaine vaut la peine d'être exploré. Le trait,la calligraphie, la recherche de l'abstraction poussés au maximum comme dans la ligne claire ou l'héraldique procurent une grande satisfaction lorsque l'on est face au travail accompli. Il est beaucoup plus difficile de réussir un dessin au trait, où le volume et le mouvement ne sont indiqués que par une simple courbe, une ligne droite , qu'une peinture réaliste copiée sur la nature.
RépondreSupprimerBravo Marc pour cet ouvrage , tes illustrations sont toujours aussi "fraiches", même pour des blasons.
RépondreSupprimerça donne un coup de jeune à l'héraldisme.
Je ne connaissais pas ce point commun des pays celtes pour l'hermine.
Avoir la fierté d'être né dans un lieu marqué par l'histoire, il nous était donné un devoir de mémoire, ainsi l'écu de mes ancêtres portait une harpie.
RépondreSupprimerTissutiers de métier, la harpie était un symbole de protection des marchands, elle se déplace dans les airs comme les tempêtes. Elle est gravée, d'ailleurs, sur la légende des vents.
Prenant les voleurs dans ses serres, elle les étouffe sur sa poitrine en refermant ses ailes.
C'était au temps de Richarde femme de Charles Le Gros